Formation complémentaire
Doctorat
université de Pau - macroéconomie
2016 à 2021
Réalisation d'un thèse de doctorat sous la direction du Pr Jacques Le Cacheux en macroéconomie de l'environnement. L'idée principale de la thèse est de s'intéresser à la fois à l'inaction à court terme et des conséquences à long tereme de la part des politiques publiques dans la mise en place de politiques climatiques visant à atteindre les objectifs du GIEC. D'autre part, le deuxième objectif est de comprendre les conséquences que peuvent avoir les différents instruments (prix ou quantités) de politique climatique sur le cycle économique afin de faire des recommandations dont le but est d'avoir non seulement un objectif climatique à atteindre mais aussi un instrument avec le moins d'effets possibles sur les différents agents privés. Enfin, je me suis intéressé au policy mix entre politique climatique et politique monétaire. Dans un monde en concurrence imparfaite où une banque centrale pilote sa politique monétaire en fonction du niveau d'inflation et de l'output gap observé, je montre que lorsque l'on met en place une politique climatique, les coefficients habituellement utilisés dans la règle de Taylor ne permettent pas de minimiser les pertes de bien être. La résolution d'un modèle de Ramsey me permet de démontrer la supériorité de la mise en place d'un marché des droits à polluer par rapport à une taxe carbone. J'aboutis donc aux conclusions suivantes: 1. Le réchauffement climatique requiert une intervention la plus rapide possible pour limiter les conséquences irréversibles des émissions de gaz à effets de serre, 2. la banque centrale doit tenir compte de la politique climatique lorsqu'elle décide d'une modification du taux directeur, le risque étant de réduire les effets mêmes de la politique climatique, 3. il faut favoriser la mise en place d'un marché des droits à polluer à une taxe carbone, 4. Il faudrait avoir un instrument hybride (marché des quotas + prix plancher du carbone) pour éviter les écueils d'un choc négatif sur l'ensemble de l'économie (type pandémie ou crise mondiale) qui se répercutent par une baisse du prix du carbone et n'incitent pas les agents privés à investir dans des technologies bas carbones. .