Ariane Donard, Products Marketing Manager chez Nu Instruments, à Wrexham (Royaume-Uni)
Après un master Évaluation Gestion et Traitement des Pollutions (EGTP) à l’UPPA, dont une année en Erasmus à Göteborg, Ariane Donard est recrutée en tant que chargée d’affaires par un bureau d’études. À l’issue de ce premier CDD, elle décide de revenir vers la recherche et se lance dans une thèse UPPA/CEA. Un parcours qui l’amène chez Nu Instruments à Wrexham, au Pays de Galles.
Pouvez-vous nous expliquer votre parcours ?
Après un bac S, je n’avais pas d’idée précise de ce que je voulais faire, en revanche j’étais intéressée par les sciences. J’ai fait une année de prépa Physique-Chimie au lycée Barthou à Pau, mais sans vraiment m’y épanouir. Apprendre pour un concours, ce n’était pas motivant pour moi. J’avais besoin de passion et de sens. Aussi ai-je décidé de poursuivre mes études à l’UPPA. Par équivalence, j’ai pu intégrer la L2 Chimie, puis un an plus tard la L3 Évaluation Gestion et Traitement des Pollutions (EGTP) qui débouchait sur un master professionnalisant. Ce dernier permettait, par exemple, d’accéder aux métiers de la gestion des réseaux d’assainissement et d’eau potable dans les collectivités. À cette époque, je me voyais dans une fonction opérationnelle.
Ce que l’UPPA vous a apporté ?
Ce que je retiens de ce parcours, c’est la passion communicative des enseignants-chercheurs qui nous embarquaient dans leurs matières et nous donnaient envie d’apprendre. Et aussi une grande proximité. Ils étaient tous faciles d’accès, toujours prêts à répondre aux questions des étudiants. À la fac, j’ai appris à me débrouiller pour faire mes recherches, à prendre du recul, à développer mon jugement… J’ai grandi ! Une des plus belles opportunités que m’a donné l’UPPA, c’est la possibilité de partir en Erasmus en Suède à Göteborg où j’ai validé une partie de mon master et perfectionné mon anglais. Un atout lorsque j’ai ensuite postulé à un poste au Royaume-Uni.
À l’issue du master EGTP, vous commencez à travailler. Qu’est-ce qui vous a incité à reprendre votre parcours universitaire ?
J’ai fait mon stage de fin d’études dans un bureau d’études spécialisé dans les réseaux d’assainissement et d’eau potable. C’était intéressant, je pouvais appliquer ce que j’avais appris pendant mon cursus. Dans la foulée, l’entreprise m’a proposé un CDD d’un an en tant que chargée d’affaires. J’ai accepté. J’avais toujours voulu faire un métier concret, je m’étais volontairement éloignée de la recherche en choisissant la filière EGTP, c’était cohérent. Mais au bout de 18 mois, il me manquait quelque chose d’important : la science. Un parcours n’est pas toujours linéaire… Du coup, j’ai repris contact avec les enseignants de la filière et l’un d’entre eux m’a proposé une thèse UPPA/CEA (2012-2014) sur les problématiques de non-prolifération des armes nucléaires. Je suis repartie sur les bancs de la fac et j’ai vraiment apprécié l’accompagnement de l’UPPA qui dispose de laboratoires formidablement équipés dans lesquels j’ai pu facilement manier des équipements de pointe comme les spectromètres de masse haute résolution. J’ai apprécié aussi l’école doctorale où j’ai appris à présenter ma thèse en 180 secondes, rédiger un CV, mener un entretien de recrutement… Ce sont des modules très utiles qui permettent de garder les pieds sur terre.
Pendant cette thèse, j’ai eu l’occasion de participer à de nombreuses conférences et de rencontrer différents acteurs de la recherche académiques et professionnels. C’est ce qui m’a permis de trouver mon job en fin de thèse. J’ai su par un de mes collègues que Nu Instruments recherchait en urgence un ingénieur d’application sur un matériel que j’avais utilisé pendant ma thèse. J’ai envoyé mon CV… Le vendredi je finissais mon contrat de thèse, le lundi suivant j’étais à Wrehxam. Dix ans plus tard, j’y suis toujours et j’ai évolué dans l’entreprise.
Deux ou trois mots que vous associez spontanément à l’UPPA ?
Développement – Convivialité – Taille humaine
Un conseil aux étudiants de l’UPPA en début de cursus ?
Profitez à fond de l’expérience de l’université. Je leur conseillerai de saisir toutes les opportunités qu’offre la fac : partir un semestre à l’étranger dans le cadre d’Erasmus, faire des stages, participer à la vie du campus, échanger avec les enseignants et les acteurs locaux… S’ouvrir au maximum pour mieux se connaitre, ajuster son parcours et enrichir son CV. Et puis suivre ses passions !
En savoir plus ?
Nu Instruments Master Évaluation Gestion et Traitement des Pollutions
Ecole doctorale sciences exactes et leurs applications
Propos recueillis par Florence Elman.
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