En 2012, son bac en poche, Raphaël Ibarboure intègre l’IUT Statistiques et Informatique décisionnelle de l’UPPA*. Deux ans plus tard, il rejoint l’Institut National Supérieur de Cognitique (Bordeaux). Il y rencontre son futur associé, Clément Driollet.
Vous avez créé Pigwii en 2017, à tout juste 23 ans. Comment ce projet est-il né ?
Rien ne me prédestinait à la création d’entreprise. L’idée a germé au fil de mon cursus, au gré des stages et des rencontres. La première étape, c’est l’IUT Statistiques et Informatique décisionnelle du l’UPPA. J’étais attiré par les mathématiques, les statistiques et le développement informatique mais je ne voulais pas aller en prépa. L’IUT a été un excellent tremplin. La formation était concrète, j’ai fait un stage de trois mois dans le transport (Basque Bondissant) avec la mission d’automatiser les tableaux de bord de l’entreprise.
Au bout de deux ans, j’ai confirmé mon souhait de continuer mes études et j’ai postulé dans plusieurs écoles d’ingénieurs. L’Ecole Nationale Supérieure de Cognitique a retenu ma candidature. C’est la seconde étape. A ce moment-là, je me voyais exercer le métier de développeur dans un grand groupe… Et puis, après plusieurs stages, et en discutant avec d’autres étudiants, dont mon futur associé, Clément Driollet, j’ai affiné mes envies professionnelles. Finalement, j’ai abandonné le développement pour me spécialiser en UX Design, le design de l’expérience utilisateurs, l’interface homme-machine. L’idée de créer notre agence d’UX Design, Pigwii, à Biarritz, est venue en fin de cursus.
Comment est né Pigwii ?
Pigwii est né sur le coin d’une table dans un bar ! Un rêve d’étudiants que nous avons réussi à concrétiser. Clément Driollet (30 ans) vient du lycée Cassin à Bayonne, comme moi. Mais à l’époque nous ne nous connaissions pas. Il a fait une prépa puis a intégré l’Ecole Nationale Supérieure de Cognitique où nous nous sommes rencontrés. Nous avions les mêmes valeurs humaines et des envies professionnelles proches. Pigwii travaille sur les interfaces utilisateurs, le confort de navigation, l’intuitivité... Un aspect qui est souvent négligé par les concepteurs. Aujourd’hui, nos clients sont Tick&Live (groupe Fnac Darty), Mapotempo, Otami, njuko, Maison Laborie…
Quels mots associez-vous spontanément à l’UPPA ?
Socle professionnalisant, parcours opérationnel, ouverture
Quel conseil donneriez-vous à un·e jeune en début de cursus à l’UPPA ?
J’évoquerais cette possibilité de faire un cursus en deux temps, d’abord un IUT devenu BUT puis ensuite une école d’ingénieur. Un très bon compromis pour ceux qui souhaitent aller vers une formation professionnalisante en deux ans qui ouvre les portes du marché du travail mais aussi des études longues. En deux ans, on mûrit, ce parcours est très intéressant. Il est à la fois sécurisant et évolutif. C’est un bon choix pour ceux qui n’ont pas envie de faire une prépa. Par contre, il faut travailler à fond pour avoir les notes et les stages qui séduiront les écoles.
*Devenu BUT Sciences des données
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Légende photo
De droite à gauche
Raphaël Ibarboure, Alice Flabeau, Clément Driollet
Propos recueillis par Florence Elman.
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