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Olivier Farreng, Directeur général de la technopole Hélioparc

Interview

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12/11/2025

Passionné par l’histoire et les politiques publiques, Olivier Farreng suit un cursus complet à l’UPPA, jusqu’au doctorat. Il démarre sa carrière dans l’enseignement secondaire avant d’intégrer le Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques puis la technopole Hélioparc (Pau), dont il est le directeur général depuis plus de vingt ans. 

 

Quelles sont les grandes étapes de votre parcours universitaire ?

Après un bac B, tout naturellement je me suis inscrit en première année d’économie à l’UPPA. Sans projet particulier, si ce n’est de m’épanouir dans mes études. Je n’ai pas vraiment accroché. Aussi, un an plus tard, j’ai décidé de bifurquer vers l’histoire, matière pour laquelle j’avais toujours eu une forte appétence. Et là, j’ai vraiment trouvé ma place, encouragé par des enseignants qui ont marqué tout mon cursus. Je pense notamment à Christian Desplats et à Pierre Tucoo-Chala, deux historiens renommés qui ont largement contribué à ma construction intellectuelle. Ils m’ont appris à raisonner, analyser et rédiger. Des compétences très utiles dans la vie professionnelle. Après le DEUG d’histoire, du coup j’ai poursuivi en licence puis en maîtrise pour me destiner à l’enseignement. A l’époque, on ne faisait pas de stage mais on pouvait s’inscrire au rectorat pour faire des remplacements dans des établissements scolaires. Pendant six ans, j’ai enseigné l’histoire dans plusieurs lycées du département, à Pau, Oloron-Sainte-Marie, Orthez… J’ai tenté l’agrégation mais sans succès, aussi j’ai poursuivi à l’UPPA en DEA puis en thèse. J’ai choisi un sujet – L’étude sociologique des élus palois – qui m’a permis de faire le lien avec mes autres passions - la politique et l’économie locale.

Comment avez-vous construit votre parcours professionnel ?

L’enseignement a été une formidable expérience humaine. J’ai beaucoup aimé le contact avec les jeunes et la transmission. Mais au bout de six ans, j’ai eu envie d’autre chose. Pendant ma thèse, j’avais rencontré beaucoup d’élus locaux, dont un député qui m’a proposé de devenir son assistant parlementaire. A trente ans, c’est une expérience qui ne se refuse pas ! Et un an plus tard, une autre opportunité s’est présentée, un poste au cabinet du président du Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques. Avec une mission centrée sur la rédaction de notes et d’études pour les élus dans des domaines qui allaient de l’urbanisme au sport en passant par la culture et les finances. C’est là que j’ai vraiment compris la valeur ajoutée des études universitaires. Mon cursus en histoire a largement contribué à développer ma capacité d’analyse, de synthèse et de rédaction. Je suis resté six ans au Conseil départemental, jusqu’en 2003, et puis j’ai rejoint la technopole Hélioparc à Pau. J’ai été recruté pour faciliter la mise en réseau des entreprises, créer des outils de communication, valoriser les chercheurs hébergés par la technopole. Un an plus tard, lorsque le directeur est parti à la retraite, le conseil d’administration m’a proposé de le remplacer. A nouveau une très belle opportunité !

Quel regard portez-vous sur l’UPPA ?

L’UPPA a beaucoup évolué depuis mes années universitaires, mais elle reste une université à taille humaine qui offre des conditions d’études idéales. Ainsi, elle fait désormais partie des universités françaises labellisées I-SITE, Initiative Science, Innovation, Territoires, Économie. Une très belle récompense pour une université de cette taille et la preuve de son dynamisme. L’UPPA a développé des liens forts avec la technopole Hélioparc. Son président siège au conseil d’administration et beaucoup de chercheurs hébergés par la technopole ont fait leurs études à Pau. L’UPPA est légitime en matière de recherche, avec de nombreux laboratoires réputés, en lien avec les entreprises locales. 

Deux ou trois mots que vous associez spontanément à l’UPPA ?

La qualité de l’enseignement et du cadre d’études – L’ancrage territorial via de nombreux partenariats avec les entreprises et les collectivités – La diversité des disciplines enseignées qui offre de superbes opportunités aux jeunes du territoire.  

Un conseil aux étudiants en début de parcours ?

Je leur dirais de faire confiance à l’UPPA qui a toutes les qualités d’une grande université avec l’atout d’un campus à taille humaine. Contrairement à ce que beaucoup de familles pensent, les diplômes universitaires des grandes métropoles n’ont pas plus de valeur. Rester près de ses bases et de sa famille augmente les chances de réussite, surtout en début de parcours. Concernant l’histoire, si la matière les passionne, il ne faut pas hésiter. C’est un parcours généraliste, très ouvert sur l’actualité, qui ouvre de nombreuses portes.
 

Propos reccueillis par Florence Elman


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