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Adrian Dutertre, préparateur mental

Portraits

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25/10/2023


« L’université m’a appris à raisonner, argumenter, synthétiser ma pensée… Un héritage que l’on n’oublie jamais. »

 

En 2012, vous intégrez le master Expertise en préparation physique et mentale de l’UPPA, sur le campus de Tarbes. Pourquoi ce choix ? 

Originaire de Cherbourg, j’ai intégré la licence STAPS (Sciences et techniques des activités physiques et sportives) de l’IFEP (Institut d’éducation physique et sportive), à Angers en 2009, juste après avoir obtenu mon bac. J’y suis resté deux ans, puis j’ai fait ma troisième année à Toulouse, à l’université Paul Sabatier, qui proposait une licence Entraînement sportif, permettant d’obtenir un diplôme d’entraîneur professionnel. Ayant une forte appétence pour le coaching mental, je me suis ensuite dirigé vers le master EPPM (Expertise en préparation physique et mentale) de l’UPPA, à Tarbes. Après Toulouse, j’ai vraiment apprécié le campus STAPS, moderne, propre et bien chauffé l’hiver… D’excellentes conditions pour étudier, d’autant que les promos ne dépassaient pas 40 en M1 et 20 en M2. J’ai apprécié de ne plus être un numéro et d’avoir en face de moi des enseignants qui connaissaient parfaitement les étudiants. Plusieurs professeurs ont été déterminants dans mes choix. Ainsi Julien Bois, par exemple, qui enseignait la psychologie du sport, a largement renforcé mon goût pour la préparation mentale. J’ai aussi fait deux stages qui m’ont permis d’approcher le métier de coach mental. A Toulouse où j’ai travaillé avec les nageurs du Pôle France, puis au Canada pour la préparation des athlètes aux JO de Rio. Stage qui a débouché sur mon premier job ! J’y suis resté deux ans et demi. 


En 2020, après une bonne dizaine d’années d’expérience, vous créez votre propre cabinet de coaching mental. Vous vous sentiez prêt pour ce nouveau cap ? 

Après mon séjour au Canada, j’ai fait une pause d’une année pour voyager en Asie (Laos, Birmanie, Népal et Chine) et chercher de nouvelles « clés de compréhension de l’humain » en plus de ce que l’université m’avait appris. Je me suis immergé dans la méditation, le bouddhisme… Puis j’ai accepté une mission en Amérique du Sud dans le cadre de la préparation des équipes péruviennes et argentines aux jeux panaméricains de Lima en 2019. J’y suis resté plus de deux ans, mais la pandémie et les conditions au Pérou m’ont obligé à un retour précipité en France, avec juste mon passeport en poche. De retour en Normandie, ayant toujours travaillé à l’étranger, je n’avais pas vraiment de réseau. J’ai listé tous les acteurs du sport et je suis allé me présenter. J’avais presque 30 ans, une belle expérience auprès de sportifs de haut niveau, c’était le bon moment pour créer mon activité. J’ai signé un contrat avec le Centre Sportif de Normandie, un autre avec l’Institut National du Sport à Paris pour les JO 2024. J’ai aussi élargi mes cibles, aujourd’hui je coache une centaine de personnes, des sportifs mais aussi des chefs d’entreprise, des candidats à des concours, des personnes en surpoids…


Quels mots associez-vous spontanément à l’UPPA ? 


Moderne, c’est ainsi que j’ai perçu le campus.

Convivialc’est l’image que je conserve de ce master.

Organisation, l’UPPA faisait tout pour nous faciliter la vie au quotidien. 



Quel conseil donneriez-vous à un jeune en début de cursus à l’UPPA ?

Je lui dirais d’être curieux et d’aller vers les autres. Pour profiter au maximum des enseignements de l’université et les compléter par l’expérience. Je lui conseillerais de vraiment s’impliquer dans ses études, ses stages, tout ce qui va lui permettre de trouver sa voie. 

 

En savoir plus ? 

Site internet 


Propos recueillis par Florence Elman.   

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