Benjamin Vendoze, coach sportif et responsable de deux salles de sport L’Orange Bleue
Après une double licence STAPS-Education et motricité puis Management du sport à l’UPPA (Tarbes), Benjamin Vendoze enchaîne sur un master Préparation physique et mentale. Puis complète sa formation avec un BP Activités Gymniques de la Forme et de la Force (BP AGFF) qui lui ouvre les portes du coaching sportif.
Qu’est-ce qui vous a incité à intégrer la filière STAPS (Sciences et Techniques des Activités Sportives) après le bac ?
Comme beaucoup de bacheliers, j’avais du mal à me projeter dans un métier précis. Une amie, qui connaissait ma passion pour le sport, m’a parlé du cursus STAPS à Tarbes. Je faisais partie d’une équipe de roller-hockey qui jouait en national. Du coup, la perspective de faire mes études à Tarbes et de pouvoir en parallèle continuer les entraînements dans mon club m’a incité à me renseigner sur cette filière que je ne connaissais pas du tout. Je me suis inscrit en licence Education-Motricité, au départ dans l’idée de passer le CAPEPS (Certificat d’Aptitude au Professorat d’Éducation Physique et Sportive). En L3, j’ai fait un stage dans un collège et j’ai trouvé le contact avec les ados difficile. Du coup, j’ai bifurqué vers le Management du sport, qui m’a donné des bases en gestion financière et administrative. Et au moment de choisir un master, je me suis à nouveau questionné sur ce que j’avais envie de faire. Entre temps, j’avais découvert le rugby et j’étais de plus en plus attiré par le coaching sportif. J’ai candidaté au master Préparation physique et mentale et, en parallèle, j’ai fait une licence Entraînement sportif pour mettre toutes les chances de mon côté.
Quels souvenirs avez-vous de ces années sur le campus de Tarbes ?
Une très bonne ambiance ! J’ai souvent eu le sentiment que chaque promo était une équipe. STAPS, c’est un peu une bulle. Les enseignants sont très proches des étudiants, très à l’écoute. Ils savent détecter les talents comme les problèmes. Et puis il y a le sport ou plutôt les sports, parce qu’en STAPS on découvre un large panel de disciplines. Sans oublier, le challenge intellectuel, des cours d’anatomie aux outils de communication en passant par la physiologie, la gestion, les langues, l’optimisation mentale… A un moment, poussé par un de mes professeurs, j’ai même envisagé de faire un doctorat.
Comment avez-vous valorisé votre master Préparation physique et mentale sur le marché du travail ?
A l’issue du master, un enseignant de STAPS m’a mis en relation avec le Stade Montois à Mont-de-Marsan qui recherchait un préparateur physique pour l’équipe des Espoirs. Non seulement le challenge était intéressant mais le club me proposait de financer une formation, le BP Activités Gymniques de la Forme et de la Force (BP AGFF). J’y suis resté 15 mois puis j’ai envoyé des CV dans les clubs… Finalement, en 2018, j’ai eu une autre opportunité, celle de devenir coach sportif dans une salle de sport, l’Orange Bleue à Tarbes. J’ai un peu hésité parce que cela m’éloignait du sport de haut niveau mais finalement je me suis épanoui dans ce job. Aujourd’hui, ma mission s’est élargie, je suis toujours coach mais j’occupe aussi la fonction de responsable de salle pour cette même enseigne. Je me partage entre deux sites, l’un à Tarbes et l’autre à Pau.
Quels mots associez-vous spontanément à l’UPPA ?
Persévérance et convivialité
Quel conseil donneriez-vous à un·e jeune en début de cursus à l’UPPA ?
Je lui conseillerais de bien se renseigner avant de s’engager dans cette filière. On ne fait pas que du sport en STAPS contrairement à ce que beaucoup pensent. C’est une formation universitaire poussée qui requiert un profil complet, sportif et agile intellectuellement. Je leur dirais aussi d’affiner leur projet professionnel et de se constituer un réseau, très utile pour entrer dans la vie active.
En savoir plus sur STAPS ?
Licence STAPS - Entraînement Sportif
Propos recueillis par Florence Elman.
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