Clément Combier, doctorant en data sciences et ingénierie informatique et auto-entrepreneur
En 2020, Clément Combier rejoint la licence Informatique Parcours Numérique pour les Environnements Connectés de l’UPPA (Anglet). Puis se lance dans un master Systèmes Informatiques pour le Génie de la Logistique Industrielle et des services (SIGLIS) en alternance. En 2024, il démarre un doctorat au sein du Laboratoire Informatique de l’UPPA.
Quelques mots sur ce parcours qui vous amène progressivement vers la recherche ?
J’ai toujours été passionné par les sciences et l’informatique. C’était naturel pour moi de me diriger vers ces matières après le bac. Originaire de Bayonne, j’ai commencé par regarder les formations proposées à proximité et j’ai repéré la licence Informatique Parcours Numérique pour les Environnements Connectés de l’UPPA dispensée sur le campus de Montaury à Anglet. Je ne pouvais pas trouver plus proche. Je ne savais pas vraiment ce que je voulais faire mais j’avais déjà une appétence pour la recherche. Mettre un pied à l’université, c’était un bon début. Dans la foulée, j’ai choisi un M1-M2 conseillé par les enseignants – le master SIGLIS – dans la continuité de la licence Informatique, avec une coloration logistique et des applications très concrètes. J’ai suivi ce master en alternance, le M1 chez Epidaure 64, une entreprise spécialisée dans la maroquinerie de luxe où j’avais déjà fait un stage de six mois pendant la L3, puis le M2 au sein du Laboratoire Informatique de l’UPPA (LIUPPA). Chez Epidaure 64, j’ai travaillé sur la digitalisation de la chaîne logistique. Au sein de LIUPPA, j’ai participé à un programme de recherche sur les méta-organisations. Cette dernière année m’a permis de valider mon intérêt pour la recherche et ma décision de m’engager dans un parcours de doctorant.
Vous avez démarré votre doctorat en 2024, quel est votre sujet de recherche ?
A la fin du M2, le LIUPPA m’a proposé de poursuivre mes recherches. J’ai présenté un sujet de recherche dans le cadre de UNITA, une alliance européenne qui réunit douze universités dont l’UPPA. Il s’agit de créer les outils qui permettront d’évaluer et de mesurer l’impact sociétal, environnemental et économique des méta-organisations au périmètre de l’alliance UNITA. La démarche repose sur l’intelligence artificielle, les modèles de prédiction mathématiques, l’analyse et la modélisation des données. Ayant obtenu une cotutelle de l’université de Navarre, je vais avoir l’opportunité d’aller en Espagne pendant neuf mois en 2026, ce qui me permettra d’avoir une double vision.
Comment envisagez-vous votre futur professionnel ?
Je vois deux options : la première, c’est de devenir enseignant-chercheur, la seconde serait de valoriser mes compétences en externe auprès d’entreprises. Pour l’instant, je ne me suis pas encore déterminé, les deux voies m’intéressent, d’autant que je suis auto-entrepreneur depuis le début de mes études en 2019. Je réalise différentes missions : conception de sites internet, aide à la maintenance informatique, développement de logiciels… L’UPPA, à ma grande surprise, met des moyens importants à disposition des étudiants pour favoriser l’entrepreneuriat. L’école doctorale permet de s’ouvrir à la création d’entreprise et de réfléchir à « l’après-thèse ».
Deux ou trois mots que vous associez spontanément à l’UPPA ?
La proximité avec le territoire et ses acteurs socio-économiques – L’ouverture de l’université, les opportunités de mobilité et d’implication dans les associations présentes sur le campus – La taille humaine du campus de Montaury et son cadre d’études agréable.
Un conseil aux étudiants ?
Dans un premier temps, je leur dirais de ne pas avoir d’inquiétude sur leur issue professionnelle. Si l’informatique les passionne, ils trouveront leur voie. La matière est très large, de la cybersécurité à la conception de logiciels en passant par la data science, mais il faut quelques années pour vraiment savoir dans quel domaine on souhaite se spécialiser et travailler. Je leur conseillerais aussi de s’intéresser à la vie du campus, de s’engager dans les associations, de vivre à fond ces années universitaires qui sont un formidable temps de rencontre. L’informatique, c’est passionnant, mais il faut aussi savoir oublier l’écran.
Propos recueillis par Florence Elman
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Licence Informatique Parcours Numérique pour les Environnements
Master Systèmes Informatiques pour le Génie de la Logistique Industrielle et des Services (SIGLIS)

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