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Fortuné Bayoua, Technical Lead PIDS & Manager des opérations terrain chez FEBUS Optics à Pau

Portraits

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28/05/2025

D’origine congolaise, Fortuné Bayoua obtient une licence de Physique à l'Université Marien Ngouabi (UMNG) à Brazzaville au Congo. Puis monte un dossier Campus France pour rejoindre une université française. En septembre 2017, il intègre la L3 Physique de l’UPPA puis embraye sur un M1-M2 Génie Pétrolier.


Pouvez-vous nous parler de votre parcours ?

J’ai toujours été passionné par les sciences, notamment la physique. Titulaire d’un bac C (équivalent du bac S en France), je me suis inscrit en licence Physique au Congo. Et j’ai beaucoup aimé les cours, que ce soit la mécanique des fluides, les échanges thermiques, la propagation des ondes… Le Congo étant un pays pétrolier, j’ai décidé de me former dans ce domaine avec l’idée d’une carrière internationale. En L3, j’ai rempli un dossier Campus France, deux formations m’intéressaient, Physique du Globe à Strasbourg et Génie Pétrolier à Pau… L’UPPA a répondu positivement à ma candidature, je suis arrivé à Pau le 5 septembre 2017. C’était la première fois que je quittais le Congo et ma famille. Mais dans ma tête, j’arrivais avec un projet très clair, refaire une L3 pour faciliter mon intégration et comprendre le système français, puis postuler au M1-M2 Génie Pétrolier (devenu M1-M2 Géoénergies).


Quels souvenirs avez-vous de votre arrivée sur le campus de l’UPPA ?

Bien que ce soit le début du mois de septembre, j’ai trouvé qu’il faisait froid ! Ce n’était que le début… A peine descendu de l’avion, je me suis rendu au CROUS pour prendre possession du logement qui m’était attribué dans une résidence universitaire. Et ensuite, il a fallu que je trouve le bon bus… Ensuite dès les premiers cours, j’ai été frappé par la qualité de l’enseignement et par la proximité des enseignants qui m’ont vraiment accompagné pendant trois ans et m’ont aidé à concrétiser mes projets. D’ailleurs, huit ans plus tard, je reste en contact avec certains profs et je les remercie d’avoir facilité mon intégration. J’ai rencontré beaucoup de bienveillance à l’UPPA.


Pourquoi avez-vous choisi le master Génie Pétrolier de l’UPPA ?

J’avais entendu parler de ce master au Congo, c’est une formation reconnue par les compagnies pétrolières. Le Laboratoire des Fluides Complexes et leurs Réservoirs (LFCR) sous tutelle de l’UPPA et du CNRS attire beaucoup d’enseignants-chercheurs. Le Centre Technique de TotalEnergies (CSTJF) fait connaître également la ville car des travailleurs de TotalEnergies Congo viennent régulièrement à Pau pour des formations.
Au-delà du génie pétrolier, ce qui m’intéressait dans ce master c’était la dimension ingénierie applicable dans de nombreux domaines. Ainsi que le volet environnemental, de plus en plus marqué dans les enseignements. Tant et si bien que le nom du master a évolué – devenant M1-M2 Géoénergies – pour mieux répondre aux enjeux sociétaux et aux attentes des industriels.


A l’issue du master, comment s’est passée votre insertion professionnelle ?

En fin de M2, j’ai fait un stage de six mois dans une start-up à l’époque, FEBUS Optics, basée à Helioparc (Pau) qui fait du monitoring d’installations industrielles et d’infrastructures. Le sujet du stage portait sur le montage d’un banc d’essai pipeline pour tester une solution permettant de détecter les fuites de fluides par mesures distribuées par fibre optique et alerter automatiquement l’opérateur de l’installation afin de minimiser l’impact sur l’environnement. Pendant mon stage, j’ai également eu l’opportunité de participer à plusieurs projets pour des grands groupes. Ce stage m’a ouvert sur les problématiques environnementales, un véritable « pont » entre ce que j’avais appris sur les bancs de la fac et les nouvelles problématiques des industriels. A l’issue de ce stage, FEBUS Optics m’a proposé un CDI en tant qu’ingénieur applications en pleine période de Covid. Une très belle opportunité de participer modestement au développement des solutions innovantes. Je n’ai pas hésité. Aujourd’hui, FEBUS Optics compte plus d’une cinquante de collaborateurs et je suis actuellement manager des opérations terrain, je me déplace sur les chantiers en France et à l’international.


Deux ou trois mots que vous associez spontanément à l’UPPA ?

Excellence de l’enseignement – Proximité des enseignants – Université multiculturelle


Un conseil aux étudiants étrangers ?

Avant de quitter son pays, sa famille, ses amis… pour étudier à l’étranger, il faut bien établir son projet d’étude et professionnel et mesurer les sacrifices que cela implique. Pour mettre toutes les chances de son côté, il faut avoir un projet professionnel cohérent, bien mesurer le chemin pour y parvenir tout en étant loin de sa famille, être sérieux et travailler. Et ça marche !


Propos recueillis par Florence Elman


En savoir plus ?

Licence Physique   Master Géoénergies




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