Pacôme Becerro, co-fondateur de la start-up bordelaise BicyCompost
« Ce que j’ai appris en DUT me sert tous les jours »
Le jeune créateur, 29 ans, a démarré sa formation par un DUT Techniques de commercialisation de l’UPPA, à Bayonne. Un cursus opérationnel, enrichi par plusieurs stages à l’étranger, qui lui a permis d’intégrer une école de commerce.
Pourquoi avez-vous choisi cette formation ?
J’ai passé mon bac à Bordeaux et je suis parti en Argentine pendant un an dans le cadre d’un programme d’échange international. Le DUT Techniques de Commercialisation de Bayonne, auquel j’avais postulé après mon bac et qui avait retenu ma candidature, a accepté, un an plus tard de réexaminer mon dossier. L’année scolaire étant décalée en Argentine, l’administration de l’UPPA m’a autorisé à passer les entretiens en ligne. Il y a dix ans, c’était encore assez exceptionnel ! J’ai aussi choisi ce DUT parce que j’étais intéressé par l’économie, la gestion, la négociation, la comptabilité… Des matières très concrètes, une formation opérationnelle avec beaucoup de stages en entreprises, mais aussi un cursus qui potentiellement m’ouvrirait d’autres portes… C’est ce qui s’est passé ! Après le DUT Techniques de Commercialisation, j’ai pu rejoindre l’IAE de Toulouse et partir en Erasmus à Lisbonne, puis à mon retour j’ai été admis à la Skema Business School de Lille.
Vos souvenirs des ces deux années à Bayonne ?
J’ai le souvenir d’enseignants particulièrement à l’écoute qui connaissaient bien chaque étudiant. Une ambiance conviviale – du fait que nous n’étions pas plus de 150 étudiants – mais aussi un cadre très sérieux. J’ai acquis des bases en comptabilité, en gestion, en négociation, en marketing… qui me servent tous les jours et qui m’ont donné une longueur d’avance sur les étudiants issus de prépas rencontrés ensuite en école de commerce. J’ai gardé des liens très forts avec certains enseignants avec lesquels je déjeune régulièrement. La création de BicyCompost a été l’occasion de renouer plus concrètement, j’ai déjà pris plusieurs étudiants en stages et j’ai fait travailler des petits groupes sur le projet et les argumentaires de négociation.
Pensiez-vous déjà créer votre propre entreprise ?
Pas vraiment, j’avais deux objectifs : voyager et me former. J’ai eu l’occasion de faire les deux en parallèle. En stage chez Novotel à Birmingham en 1ère année du DUT, chez Disney aux Etats-Unis l’été, au Panama chez Puig en master… Ensuite après mes études, j’ai travaillé pendant trois ans à Paris, chez Accor, en tant que responsable de marque (Formule 1) puis le premier confinement m’a ramené à Bordeaux. C’est là qu’a germé l’idée de créer BicyCompost, en binôme avec un ami ingénieur. Notre concept répond aux enjeux de transition écologique, BicyConcept collecte les bio déchets des professionnels bordelais (restaurateurs, crèches, écoles…) pour en faire un compost utilisé par des maraîchers locaux. J’ai eu envie de donner plus de sens à ma vie professionnelle, de créer une activité en phase avec mes valeurs. L’entreprise compte déjà 9 salariés, notre ambition est de passer à 25 personnes d’ici fin 2024.
Deux ou trois mots pour qualifier l’UPPA ?
Professionnalisme, bonne ambiance et bienveillance.
Quel message adresseriez-vous à un.e jeune qui envisagerait d’intégrer un cursus de l’UPPA ?
Fais quelque chose autour de tes valeurs, n’aie pas peur de te lancer dans ce que tu aimes. L’université offre une multitude de chemins.
Pour découvrir l'entreprise de Pacôme : https://bicycompost.fr/
Propos recueillis par Florence Elman.
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