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Marianne Pachoud, intervenante en analyse institutionnelle

Portraits

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23/11/2022

« L’UPPA m’a ouvert un nouveau champ des possibles »

Après un master 1 et 2 Développement Durable, Aménagement, Société, Territoire à l’UPPA et une mise en pratique dans le domaine qui la passionne - les politiques publiques -, Marianne Pachoud, a créé sa propre activité en 2019. 

Pourquoi avez-vous choisi ce master en particulier ? 

Après un BTS Aménagement Paysager et une Licence Pro Gestion et Coordination de Projets en Développement Urbain (Aix-en-Provence), j’ai cherché un master orienté urbanisme, analyses des espaces et des usages, sociologie… Le cursus proposé par l’UPPA était le plus proche de mes envies, j’ai postulé. A l’époque, sans idée précise du métier que je pourrais exercer deux ans plus tard… Quelques années plus tard, sans regret ! Je peux dire que c’est grâce à ce master que j’ai pu trouver ma place et imaginer mon avenir.

 

En quoi a-t-il orienté votre « futur professionnel » ? 

Au départ, c’était assez vague… J’étais très intéressée par l’élaboration des politiques publiques mais je ne me projetais pas dans une fonction en particulier, ni dans l’entreprenariat. Les stages de M1 et M2 ont été déterminants, j’ai pu mettre en pratique les techniques de l’enquête sociologique et j’ai trouvé ce volet passionnant. C’est une enseignante du master qui m’a proposé le premier stage, orienté recherche. Il s’agissait de travailler sur « La préservation des terres agricoles par les acteurs locaux sur le département des Pyrénées-Atlantiques ». Cette réflexion, qui m’a permis de me frotter aux réalités du terrain et aux points de vue des parties prenantes, a fait l’objet d’une communication dans un colloque du CNRS. Je me rappelle avoir été très fière d’y être associée en tant qu’étudiante. Le second stage, dit professionnel, m’a amené à nouveau sur le même sujet, cette fois auprès de deux acteurs fonciers, la SAFER Aquitaine Atlantique et l’Etablissement Public Foncier Local du Pays Basque. J’ai compris durant ces stages que ce qui me motivait, c’était de faire le lien entre les structures, entre tous les acteurs impliqués.  

 

Comment est né votre projet d’exercer l’analyse institutionnelle en indépendante ? 

De retour à Grenoble après le master et deux années dans des organismes fonciers, je me suis formée à l’analyse institutionnelle pour devenir intervenante indépendante en 2019 Tout ce que j’ai appris durant le master – problématiser, analyser, changer de point de vue, résoudre un problème… – je l’utilise dans mon approche de la gestion des conflits. 

 

Que vous ont apporté ces années à l’UPPA ? 

Ces deux années à l’UPPA m’ont ouvert un formidable champ des possibles, un métier que je n’avais pas imaginé, au service de l’intérêt général. Je retiens aussi la proximité du laboratoire de recherche en géographie qui m’a permis de faire de belles rencontres et d’échanger avec des thésards. J’y passais beaucoup de temps… 

 

Les deux mots que vous évoque l’UPPA ? 

Recherche et proximité

 

Quel message adresseriez-vous à un.e jeune qui envisagerait d’intégrer un cursus de l’UPPA ? 

J’aurais envie de lui dire de vivre ces années comme une exploration, un cheminement personnel pour mieux se connaître et trouver sa place. 

 

A un.e jeune diplômé.e en fin de cursus ?

Que l’entreprenariat est une formidable aventure ! C’est une voie à envisager et l’université y mène aussi.  

  

Pour découvrir l'entreprise de Marianne : www.dynamiquescollectives.fr


Propos recueillis par Florence Elman.

 


© Simon Leroux




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