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Florèn Hugon, créatrice de BioDivAct

Portraits

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04/05/2023

Florèn Hugon, 28 ans, créatrice de BioDivAct 

« J’ai découvert une magnifique région et une université à taille humaine »

Florèn Hugon, découvre le Sud-Ouest lors de son stage de fin d’études. En 2018, sous le charme de la région et titulaire d’un Master 2 Écologie, Évolution, Génomique, elle candidate à une thèse du Laboratoire de Mathématiques et de leurs Applications, sur le campus de l’UPPA à Anglet. Quatre ans plus tard, la jeune biostatisticienne crée BioDivAct.


En 2018, vous intégrez l’Ecole doctorale Sciences exactes et leurs Applications de l’UPPA. Quel a été votre parcours jusque-là ? 

Au départ, j’envisageais d’être vétérinaire. Après mon bac, j’ai fait une année de prépa à Grenoble, puis une licence Biologie des organismes et des populations à Lyon qui permettait de passer le concours. Cette étape a été déterminante ! J’ai découvert les mathématiques appliquées à la biologie. J’ai ensuite naturellement suivi ce cursus jusqu’au master Écologie, Évolution et Génomique proposé par l’Université de Lyon. Je ne savais pas vraiment quel métier j’exercerais mais j’adorais ce que j’étudiais. 

En master 2, j’avais évoqué, avec un enseignant, mon souhait de réaliser mon stage sur la faune marine. Il m’a orientée vers le laboratoire Ecobiop, au Pays Basque, à Saint-Pée-sur-Nivelle, qui étudie les comportements des poissons. J’ai été retenue suite à une candidature spontanée. Pendant six mois, j’ai travaillé sur la modélisation du saumon atlantique en métapopulation. Cette étape m’a donné envie de faire de la recherche, d’où ma candidature à une thèse dirigée par Frank d’Amico et Benoît Liquet sur le campus d’Anglet.

 

Pourquoi cette thèse en particulier ? 

Bien sûr, j’ai postulé à plusieurs thèses. Celle de l’UPPA m’intéressait tout particulièrement parce qu’elle était financée par un programme régional, Les Sentinelles du Climat, et qu’il s’agissait de recherche appliquée, avec beaucoup d’interactions avec les acteurs locaux de la biodiversité (Conservatoire Botanique, Conservatoire des Espaces Naturels, Parc National des Pyrénées…). Pendant trois ans, j’ai étudié l’effet de la variabilité des températures sur la répartition de trois espèces de lézards. J’ai collecté des données de températures corporelles pour calculer le temps d’activité de ces espèces puis le modéliser en fonction de la variabilité de la température de l’air. J’ai eu la chance d’avoir deux directeurs de thèse aux compétences complémentaires, l’un écologue, l’autre statisticien. Ce parcours a aussi été l’opportunité d’étudier sur le campus de l’UPPA, Montaury à Anglet, verdoyant et à taille humaine. 

 

A l’issue de votre thèse, vous créez BioDivAct. Pourquoi ce choix de l’entrepreneuriat ? 

J’ai obtenu ma thèse en 2021. J’avais envie de rester dans cette région mais il y avait peu d’offres pour une biostatisticienne. Pendant ma thèse, j’avais identifié un manque de lien entre la recherche et les acteurs du territoire, je savais qu’il y avait une place à combler. Mes directeurs m’avaient laissé très libre de mon organisation, une petite graine d’entrepreneuriat avait donc germé pendant trois ans. Enfin, aux dernières journées de l’école doctorale, lorsque j’ai présenté mes envies professionnelles, on m’a dit ‘il faut créer de nouveaux métiers’. Toujours conseillée par mes directeurs de thèse, j’ai assisté à des webinaires, participé à des ateliers et des conférences et mes compétences ont été repérées. J’ai créé BioDivAct en juillet 2022. Les prestations s’étendent de la mise en place de protocoles jusqu’à la vulgarisation scientifique des travaux, en passant bien sûr par l’analyse statistique des données. Pour le moment, je travaille avec la Société Herpétologique de France sur des modèles de tendances de populations d’amphibiens et de reptiles et avec l’Office Français de la Biodiversité sur des modèles de répartition des mammifères marins. 

 Quels mots associez-vous spontanément à l’UPPA ? 

Humain et bienveillant

C’est ce que j’ai ressenti en premier dans cette région, des interlocuteurs à l’écoute, accessibles et ouverts.

 Quel conseil donneriez-vous à un.e jeune en début de cursus à l’UPPA ?

Ne pas hésiter ! Vous découvrirez un campus agréable, des petites promotions avec des enseignants accessibles, qui s’impliquent pour leurs étudiants. Le petit plus ? Une région dont l’attrait n’est plus à prouver ! 


www.biodivact.fr

https://www.linkedin.com/company/biodivact/

Propos recueillis par Florence Elman.


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