Anne Bessonneau, entrepreneure
« L’université, un tremplin vers la vie active »
En 2019, après un DUT GEA (Gestion des Entreprises et des Administrations) à l’UPPA, une école de commerce et une première expérience dans une start-up de la cosmétique, Anne Bessonneau a repris un « small business » en Floride. Un SPA, revendu fin 2022, ouvert 7 jours sur 7, qui employait 15 salariés.
Qu’est-ce qui vous a incité à vous inscrire en DUT GEA de Bayonne ?
En terminale et après un bac scientifique, j’étais très indécise sur la voie que je souhaitais prendre. Plusieurs métiers me tentaient… J’ai choisi le cursus GEA justement parce qu’il était généraliste, avec des matières – comptabilité, marketing, fiscalité, gestion… – qui me serviraient toujours. Originaire d’Oloron Sainte-Marie (64), j’ai opté pour Bayonne par affinité pour la côte et aussi parce que nous étions plusieurs du même lycée à nous retrouver. Autre aspect important, ce DUT me permettait d’envisager des études courtes comme longues. Toutes les portes étaient ouvertes.
Comment se sont passées ces deux années sur le campus de l’UPPA à Bayonne ?
L’intégration a été rapide ! J’ai découvert un campus à taille humaine, avec beaucoup de cours en petits groupes, des associations dynamiques et des enseignants très à l’écoute qui nous inscrivaient très vite dans une dimension concrète. Une préparation efficace à l’entrée dans la vie active ! Ce cursus m’a donné confiance et m’a incité à poursuivre mes études. A l’issue du DUT et après un stage dans une banque, j’ai compris que je devais améliorer mon niveau d’anglais. L’UPPA proposait un DUEITI (Diplôme d'Université d'Études Technologiques Internationales) en Irlande ou en Écosse. Une sorte d’Erasmus pour les DUT qui permet d’obtenir un bachelor dans une université partenaire. Mon dossier a été retenu, je suis partie une année à Cork. Cette troisième année a été déterminante. Outre le perfectionnement en langues, j’ai aussi préparé les concours des écoles de commerce. L’année suivante, je rentrais en M1 à Kedge Marseille.
A quel moment avez-vous pensé créer votre propre entreprise ?
Il a fallu plusieurs expériences en entreprises pour que cette idée germe et que je me sente capable de franchir le cap. Mon cursus m’a fait grandir. En GEA, j’ai beaucoup aimé des matières comme le marketing, la gestion, les ressources humaines… En fait, tout ce qui est utile à un créateur d’entreprise. Ensuite, j’ai affiné les secteurs d’activités qui potentiellement m’intéressaient. Finalement, c’est la cosmétique qui l’a emporté, validée par un stage suivi d’un CDD chez Pierre Fabre à Toulouse. Puis un job très polyvalent, dans une start-up, à Paris, qui concevait des produits pour les spas. Au bout de quelques mois, je me suis dit ‘pourquoi pas moi ? ‘. Un ami, lui aussi originaire du Sud-Ouest, m’a persuadée de tenter ‘le rêve américain’… Nous avons fait une analyse du marché du spa aux USA et nous nous sommes rapprochés d’un organisme d’aide à l’implantation. Trois mois plus tard, nous étions en Floride pour visiter des affaires à reprendre. Dont un spa à St.Petersburg, à côté de Tempa, en Floride qui nous a séduits. Un ‘small business’ de 15 salariés où j’ai appliqué toutes les compétences acquises pendant mes études, en les adaptant aux codes américains.
Quels mots associez-vous spontanément à l’UPPA ?
Bienveillance, bonne humeur et motivation
Quel message adresseriez-vous à un(e) jeune qui envisagerait d’intégrer un cursus de l’UPPA ?
Je lui dirais de ne pas paniquer, le choix d’un cursus n’est jamais définitif. Et même si on change de voie, tout ce qu’on a appris fini par servir un jour. Je lui conseillerais aussi d’écouter son intuition et de ne pas se laisser influencer par les avis des uns et des autres. Ceux qui vous disent que telle matière ne sert à rien, ceux que rien ne motive, ceux qui pensent qu’il n’y a pas de débouchés pour les profils internationaux dans le Sud-Ouest…
Propos recueillis par Florence Elman.
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