Antonin Blaque, conseiller technique de club pour la Ligue Normandie de rugby
Accro au ballon ovale depuis son enfance, Antonin Blaque mise sur la licence STAPS Entraînement sportif de l’UPPA, à Tarbes, pour construire son avenir. En 2019, il a rejoint la Ligue Normandie en tant que conseiller technique de club. Un métier de terrain !
En 2008, vous démarrez une licence STAPS sur le campus de Tarbes. Pourquoi ce choix ?
A l’issue de la terminale, mon bac STMG en poche, j’ai fait une première année de BTS Commerce international au lycée Marie Curie à Tarbes, mais très vite j’ai senti que cela ne me correspondait pas. En parallèle, j’étais à fond dans le rugby, je jouais en fédéral 2 dans l’équipe de l’Entente Sportive des Coteaux de l’Arrêt. Avec un peu plus de maturité, j’ai pris le temps d’étudier le programme de la licence STAPS et j’ai changé de voie. J’ai tout de suite adhéré à cette formation qui m’a ouvert sur de nombreux sports, comme la danse, la gymnastique, l’escalade, le basket… Des disciplines a priori éloignées du rugby mais dans lesquelles je puise encore beaucoup d’inspiration pour faire évoluer ce que je peux proposer sur le terrain et en formation. La licence STAPS m’a permis à la fois de sortir de ma zone de confort – découvrir d’autres sports que le rugby – et de renforcer ma pratique du rugby. J’ai pu intégrer les Espoirs de Tarbes, participer aux championnats universitaires et passer les brevets fédéraux qui permettent d’être éducateur bénévole dans les clubs. J’ai choisi la filière « Préparation physique » parce que je trouvais que c’était parfaitement connecté au rugby.
Comment intégrez-vous le monde professionnel après cette licence STAPS ?
J’ai toujours considéré la licence STAPS comme un socle d’une formation, une pyramide à compléter. J’ai continué à concilier la pratique du rugby, à Nantes en fédéral 1 où j’ai préparé en parallèle un BP Métiers de la forme, avant de devenir préparateur physique au sein du club, puis responsable du centre d’entraînement pendant trois ans. J’en ai profité pour ajouter encore une qualification sur mon CV, un diplôme d’État « Rugby à XV » indispensable pour entraîner les joueurs de manière professionnelle. En 2017, après cinq saisons à Nantes, j’ai coaché une équipe senior en fédéral 3, à Strasbourg, et j’ai passé un diplôme de préparation mentale. Depuis ma formation STAPS, j’ai toujours voulu avoir une vision le plus large possible de la pratique sportive. En 2019, j’ai intégré la Ligue Normandie en tant que conseiller technique de club. Encore un autre métier, très divers en termes de cibles et de relations humaines. Dans lequel ma formation STAPS est encore utile : les synergies avec d’autres sports, la capacité à construire, animer et présenter des projets.…
Quels mots associez-vous spontanément à l’UPPA ?
Découverte, tremplin, projet
Quel conseil donneriez-vous à un.e jeune en début de cursus à l’UPPA ?
Je lui dirais d’être curieux et de sortir de sa zone de confort. La formation STAPS, comme beaucoup d’autres disciplines universitaires, permet de décloisonner les compétences. Il faut saisir cette opportunité. Je lui dirais aussi de multiplier les stages, avec différents publics, dans différentes régions, afin de se construire une idée de ce qu’il veut vraiment faire car les métiers du sport permettent de nombreux parcours. Ce qui lui permettra également de tisser son réseau professionnel, très important dans notre branche.
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Propos recueillis par Florence Elman.
Crédit photo FFR
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