Cyril Garcia, avocat pénaliste et chargé d’enseignement en droit
En 2020, tout juste titulaire du CAPA (Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat), Cyril Garcia s’inscrit au DU Droit routier de l’UPPA. Une formation unique en France, accessible en e-learning pour les professionnels.
Comment devient-on avocat pénaliste ?
Mon parcours est très classique : une licence en Droit général à Châteauroux – une annexe de l’université d’Orléans –, puis une maîtrise Droit mention Carrières judiciaires et Science criminelle à l’université de Poitiers. Dès la première année, j’ai exprimé sans hésitation l’envie de devenir avocat. Une profession que j’admire pour sa liberté de parole et sa vocation à défendre sans préjugés. En 2019, j’ai été admis à l'École du Centre Ouest des Avocats à la suite de l'obtention de l'examen du Centre Régional de Formation Professionnelle des Avocats (CRFPA). Un an plus tard, j’obtenais le CAPA et je réfléchissais à la façon dont j’allais exercer cette profession. Trois mois plus tard, je créais un premier cabinet à Bourges. Et après deux années d’exercice, j’ai décidé de me former à un pan très spécifique du droit pénal, le droit routier, pour apporter une réelle plus-value à mes clients et renforcer ma légitimité dans ce domaine qui compte assez peu d’avocats diplômés.
Pourquoi avez-vous choisi le DU Droit routier de l’UPPA ?
J’ai fait le tour des formations proposées par les universités, l’UPPA est une des rares à proposer un DU Droit routier, avec de surcroît la possibilité de suivre la formation de façon autonome à distance, ce qui me permettait de continuer à exercer mon métier d’avocat pénaliste. Tout se fait en ligne : l’inscription, les cours et l’examen final. Je ne suis jamais venu sur le campus de l’UPPA, et pourtant j’en ai une vision très positive. La formation en droit routier est passionnante, tournée vers la pratique, notamment grâce à des enseignants comme Jean-François Changeur, avocat pénaliste spécialisé en droit routier avec lequel j’ai tissé des liens confraternels. Je ne me suis jamais senti isolé, les étudiants ont accès à des outils qui facilitent l’échange : un forum sur lequel on peut à tout moment poser des questions, une plateforme sur laquelle sont déposés les cours et les vidéos, la possibilité de communiquer par mail avec les enseignants… J’ai trouvé l’équipe pédagogique très disponible, j’ai vraiment eu le sentiment d’être un étudiant à part entière, mais sans me déplacer. J’ai passé les examens en ligne sous forme de QCM, un samedi parce que c’était plus facilement gérable dans mon emploi du temps. Le maître-mot de cette formation, c’est la souplesse.
Quel a été l’impact de ce diplôme sur votre activité d’avocat ?
Il a été immédiat, j’ai rapidement été identifié en tant qu’avocat pénaliste du droit routier. Ce qui m’a amené de nouvelles affaires. Aujourd’hui, le pénal représente 95 % de mon activité, dont une bonne partie en droit routier (infractions, contraventions, homicides…). En 2023, j’ai pu ouvrir un cabinet secondaire à Châteauroux. Ce DU m’a vraiment permis de me différencier et d’être plus alerte, par exemple, sur les vices de procédure.
Quels mots associez-vous spontanément à l’UPPA ?
Qualité, disponibilité, souplesse.
Quel conseil donneriez-vous à un·e jeune en début de cursus à l’UPPA ?
J’ai une vision très optimiste des métiers du droit et de l’avocature, j’encourage les jeunes qui ont la passion de la défense et de la justice à se diriger dans cette voie. La première année peut paraître difficile, il faut s’acharner et ne pas hésiter à recommencer. Il y a de la place pour tout le monde et mille et une façons d’exercer. Je lui conseillerais de rencontrer des professionnels pour faire les bons choix !
En savoir plus ?
Propos recueillis par Florence Elman.
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