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Émilien Gailleton, joueur international de rugby

Portraits

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20/09/2023

Émilien Gailleton, joueur international de rugby

« On peut être sportif de haut niveau et faire des études supérieures… J’ai trouvé un bon équilibre au sein de la formation STAPS de l’UPPA ».

 

En 2022, vous avez intégré la licence STAPS de l’UPPA, à Tarbes. Pourquoi ce choix ? 

C’est le rugby qui a guidé ce choix… Originaire de Cahors, j’ai très vite été repéré en tant que « jeune pousse » du ballon ovale, ce qui m’a permis d’être formé au sein de l’Académie Pôle Espoirs d’Agen. Pendant cinq ans, j’ai partagé mon temps entre le lycée, les entraînements, les matches...  Mon bac en poche, même si le sport professionnel était ma priorité, j’ai décidé de m’inscrire en licence STAPS à Bordeaux. Je faisais beaucoup d’allers-retours entre Agen et Bordeaux, c’était compliqué à gérer mais j’ai eu ma première année. En décembre 2021, j’ai signé avec la Section paloise et j’ai fait le choix de poursuivre ma licence STAPS à l’UPPA, à Tarbes. Du coup, j’habite à Pau, je m’entraîne à Pau et je me déplace à Tarbes pour mes études. C’est parfait sur le plan logistique ! 

 

Comment arrivez-vous à concilier entraînement, déplacements et études ?  

 L’environnement STAPS est bienveillant avec les sportifs de haut niveau et les professionnels. Environ un quart de ma classe est concerné. Les enseignants sont à l’écoute, toujours disponibles pour nous aider à régler nos problèmes d’emploi du temps. En tant que professionnel, je peux ne pas assister à certains cours, à condition de fournir un justificatif (déplacement, entraînement…) et de les rattraper. Sachant qu’il y a trois classes de même niveau dans la spécialité que j’ai choisie – Entraînement sportif – je suis aussi autorisé à changer de classe pour pouvoir assister à un cours. Sur une semaine, le rythme est soutenu. Je m’entraîne à Pau le lundi et le mercredi toute la journée, le mardi jusqu’à 15 h, le vendredi matin… Et je pars souvent en déplacement le vendredi après-midi pour les matches du samedi. Reste le jeudi pour la fac !  Autant dire qu’il faut être très bien organisé pour étudier, passer les partiels, récupérer les cours auprès d’autres étudiants… et être au top sur le plan physique et mental. Heureusement, la communication avec l’équipe pédagogique est facile, on trouve toujours des solutions. Compte tenu des contraintes, je suis fier d’avoir réussi les deux premières années en deux ans ! 

  

Vous entamez votre deuxième saison à la Section Paloise et votre troisième année de licence. Quelles sont vos ambitions ? 

Poursuivre ma carrière de joueur international de rugby mais aussi obtenir la licence STAPS et dans la foulée le master. On ne peut pas être sportif de haut niveau toute sa vie, j’ai le projet, un jour d’exercer le métier de préparateur sportif. Et puis, si le sport ne marche pas, il faut un joker… Cela permet d’être plus serein au quotidien ! 

 

Quels mots associez-vous spontanément à l’UPPA ? 

Famille. STAPS c’est une grande famille au sein de laquelle il y a beaucoup de solidarité.

Respect. L’UPPA est une université qui respecte tous les talents, y compris le sport.

 

Quel conseil donneriez-vous à un.e jeune en début de cursus à l’UPPA ?

Je lui dirais de foncer. A l’UPPA, on n’est pas un simple numéro, on peut être un étudiant atypique et réussir. 


Propos recueillis par Florence Elman.  


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