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Arthur Willemaers, doctorant laboratoire TREE de l’UPPA

Interview

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28/08/2025

Après une licence Économie Gestion, Arthur Willemaers se lance dans un M1 Économie Appliquée et un M2 Europe, International, Environnement et Développement (EIED). Dans la foulée, il démarre un doctorat en sciences économiques et crée l’entreprise, Lock & Chill.

Quelles sont les grandes étapes de votre parcours à l’UPPA ?

D’origine belge, j’ai pas mal bougé avec ma famille, aux États-Unis, en Angleterre, en France... J’ai passé trois années au lycée Jules Supervielle à Oloron-Sainte-Marie où j’ai obtenu un bac S. Les matières scientifiques ne m’intéressant pas vraiment, j’ai fait le choix de l’économie, je dirais un peu par défaut, sans savoir vraiment ce que j’allais en faire. Et la fac de Pau parce que je ne voulais pas être un numéro dans une grande université. Au fil des semestres, j’ai vraiment senti que j’avais un intérêt pour l’économie gestion et puis j’étais bien classé aux partiels sans difficultés particulières. J’ai commencé à penser que j’avais trouvé ma voie… En fin de L3, je pouvais postuler dans un IAE ou poursuivre en M1 Économie appliquée. Un choix difficile mais le projet d’une carrière d’enseignant à l’université me tentait et la seule façon d’y parvenir, c’était de suivre la voie classique : M1, M2 et doctorat. J’en ai parlé avec mes profs qui m’ont poussé dans cette voie. L’année suivante, j’ai opté pour un M2 orienté recherche, le master Europe, International, Environnement et Développement, toujours à l’UPPA, durant lequel j’ai fait un stage en tant qu’assistant de recherche à l’université de Liège. Ce parcours m’a permis de valider le projet de faire un doctorat, avec un objectif précis, mettre toutes les chances de mon côté pour accéder dans les années à venir à un poste d’enseignant en économie dans une université. J’ai démarré mon doctorat en 2022 au sein du Laboratoire TREE (Transitions Énergétiques et Environnementales) de l’UPPA, je soutiendrai ma thèse sur « Le marché carbone européen » en 2026.

Quels souvenirs avez-vous de vos premières années sur le campus de l’UPPA à Pau ?

Malgré le Covid en L3, ces années d’études me laissent des super souvenirs : des amitiés, des parties mémorables de handball, des fêtes, un enseignement de qualité, un campus vert et une belle proximité avec les enseignants qui m’ont beaucoup aidé dans mes choix et ont été des modèles. Au point de vouloir, moi aussi, devenir enseignant dans le supérieur.

Vous venez de créer Lock & Chill, une consigne à bagages et clés, dans le quartier du château à Pau. Pourquoi cette démarche entrepreneuriale en parallèle de votre doctorat ?

La création d’entreprise a toujours été une option possible pour moi, l’occasion aussi de mettre en pratique ce que j’ai appris en licence et master. En 2024, j’ai d’ailleurs demandé à bénéficier du Statut National d’Etudiant Entrepreneur qui permet d’être accompagné et de suivre des formations. Il se trouve que, lors d’un séjour à Séville avec des amis, j’ai repéré ce concept de consigne à bagages, très développé en Espagne. Il n’y avait rien de similaire à Pau, alors qu’il y a un vrai potentiel avec le développement des meublés de tourisme. Avec mon meilleur ami et sa compagne, nous avons décidé de créer une entreprise à trois associés dans un local situé dans le quartier historique et proche de la gare. Lock & Chill est opérationnel depuis juin 2025. Pour un chercheur, c’est très intéressant de travailler aussi sur un projet concret, de se frotter aux banques, aux agences immobilières, à l’administration, aux artisans… On peut aimer la recherche et avoir aussi une facette entrepreneuriale. C’est un bon équilibre.

D’un côté, j’ai de la reconnaissance sur mon sujet de thèse avec plusieurs conférences aux Etats-Unis, en Norvège et à l’ENS à Paris, de l’autre j’ai un pied dans le quotidien d’une entreprise, la gestion, la communication… Cette double casquette me convient bien.

Deux ou trois mots que vous associez spontanément à l’UPPA ?

Opportunités pour toutes les possibilités qu’offre l’université – Persévérance parce que l’université m’a appris à persévérer et aller au bout de ses projets – Chill pour l’atmosphère du campus.

Un conseil aux étudiant·es ?

Je leur dirais de ne pas se soucier du futur. Souvent, c’est en fin de licence que l’on commence à y voir un peu plus clair. La licence Économie Gestion est un formidable sésame pour poursuivre ses études dans différents domaines. Par contre, il ne faut pas négliger que la fac implique de l’autonomie, pour réussir il faut bosser régulièrement. Et puis s’intéresser à la vie sur le campus, multiplier les engagements et les expériences qui font la différence sur un CV.

En savoir plus ?

Licence Économie Gestion   M1 Économie appliquée

M2 Europe, International, Environnement et Développement (EIED)

Lock & Chill





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