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Charlie Nezondet, ingénieur de recherche hospitalier au Centre Hospitalier de la Côte Basque et ATER pour la composante filière STAPS APAS de l’UPPA (Anglet)

Portraits

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25/10/2024

Après un cursus professionnalisant en coaching sportif et diététique, le jeune biarrot intègre le STAPS de Rennes, puis un master Activités Physiques Adaptées et Santé (APAS). En 2020, le CHCB* le recrute en tant qu’enseignant en activité physique adaptée (APA) et lui propose, quelques mois plus tard, de faire une thèse financée par la filière STAPS de l’UPPA. Il accepte le challenge.

 

Vous avez un cursus atypique, comment avez-vous fait vos choix ? 

Mon premier choix, celui de faire un BPJEPS (Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et du Sport) a été guidé par l’envie de rester là où j’avais fait toute ma scolarité. J’ai été admis à l’Académie Basque du Sport à Biarritz pour passer ce diplôme en alternance. Ce qui m’intéressait, c’était l’activité physique pour tous, et son impact sur la santé, le retour à l’activité physique via le coaching… Dans la foulée, en 2015, je me suis inscrit en BTS Diététique à Bordeaux pour mieux comprendre le lien entre le l’activité physique et la nutrition à tous les âges de la vie. J’ai fait plusieurs stages au CHCB et dans des centres de rééducation de la région. Et en fin de BTS, j’ai découvert la spécialité Activités Physiques Adaptées et Santé (APAS) proposé par STAPS. J’ai envoyé ma candidature à une trentaine d’universités pour rejoindre cette filière en L3, ce qui m’a amené à Rennes pour une année. Puis à Nice pour un master APAS. 

 

Avec ce master APAS, vous commencez à travailler ? 

Oui ! Le CHCB a souhaité m’embaucher en tant qu’enseignant APA, métier qui consiste à accompagner les patients de tous les âges – en partenariat avec les médecins, les psychologues, les kinésithérapeutes – pour améliorer leur santé par la pratique sportive adaptée. 

Qu’est-ce qui vous a incité à faire une thèse ? 

Un alignement des planètes ! En 2019, l’UPPA créait la spécialité APAS au sein de la formation STAPS. Quelques mois plus tard, le responsable de la licence STAPS APAS (Anglet), Gautier Zunquin contactait le CHCB pour lui proposer le financement d’une thèse sur un projet hospitalier. J’ai pris quinze jours pour réfléchir et j’ai accepté. Le projet Capacité 64 proposé par le CHCB portait sur le développement d’un accompagnement en littératie physique pour les adolescents en situation de surpoids et obésité, c’est-à-dire la prise en compte des compétences physiques, sociales, psychologiques et de la motivation pour un comportement actif tout au long de la vie. Une approche globale, inspirée du Canada, dans la continuité de mon cursus et de mes premiers pas dans le métier. J’ai signé un contrat de trois ans avec l’UPPA (2020-2023), hébergé par STAPS Anglet. J’ai soutenu ma thèse en novembre 2023, c’est le premier projet de recherche réalisé conjointement par l’UPPA et le CHCB.

 

Quel regard portez-vous sur l’UPPA ?  

Un regard très positif ! L’UPPA est une université à la fois grande pour une petite université et petite pour une grande université ! Notamment sur le site d’Anglet où l’on a la sensation de faire partie d’une équipe bienveillante, du secrétariat à l’informatique en passant par les enseignants. Il y a beaucoup de proximité entre les étudiants et les intervenants. 

Pendant ma thèse, je suis passé de l’autre côté de la barrière puisque j’ai aussi commencé à enseigner en L1, L2 et L3. Une expérience que je prolonge aujourd’hui, puisque je consacre 50 % de mon temps à l’enseignement et 50 % à mon job d’ingénieur recherche hospitalier. 

 

Deux ou trois mots que vous associez spontanément à l’UPPA ?

Innovation – Dynamisme – Bien-être.

 

Un conseil aux étudiants de l’UPPA en début de cursus STAPS ?

Je voudrais les mettre en garde sur le choix de STAPS trop souvent associé à une simple passion du sport. On ne fait pas STAPS pour pratiquer le sport mais pour le faire pratiquer à aux autres. Le conseil que je leur donnerais, c’est de réfléchir très tôt à leur futur lieu de vie après les études, pour travailler leur réseau et faire des stages dans la région où ils souhaitent s’installer. Les contacts acquis pendant les études facilitent la recherche d’un emploi en fin de cursus, c’est important. Dernier point, je voudrais rassurer ceux qui partent vers une filière professionnelle après le bac, rien ne les empêche de revenir quelques années plus tard vers la filière universitaire. J’en suis un bon exemple ! 


*CHCB = Centre Hospitalier de la Côte Basque


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Filière STAPS


Propos recueillis par Florence Elman.

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