En 2023, Marie Lapeyre a été la première étudiante à suivre le M2 Mathématiques Modélisation et Simulation (MMS) de l’UPPA en alternance. Lorsqu’elle n’est pas sur les bancs de l'université, elle est dans les bureaux de l’antenne paloise de CGI où elle se forme à PI System, une suite logicielle dédiée à la gestion des données industrielles.
Pouvez-vous nous parler de votre parcours universitaire ?
Paloise d’origine, j’ai passé mon bac au lycée Barthou puis j’ai poursuivi en prépa Physique Chimie dans le même établissement. Au bout de deux ans, la prépa validée, j’ai souhaité revenir vers ma matière de prédilection, les mathématiques, avec le projet de devenir enseignante dans le supérieur. Je me suis inscrite à l’UPPA pour intégrer la licence Mathématiques. En 2021, la L3 en poche, j’ai postulé au master 1 Mathématiques Modélisation et Simulation (MMS) qui était la voie la plus appropriée pour les étudiants souhaitant passer l’agrégation de mathématiques ou s’orienter vers la recherche. En fin de M1, j’ai eu envie de faire un stage pour faire mes premiers pas dans le monde professionnel. Par hasard, j’ai répondu à une annonce de CGI qui cherchait un stagiaire pour trois mois dans le domaine de la data. La curiosité l’a emporté, j’ai accepté et je me suis retrouvée dans un univers totalement inconnu, le monde de l’entreprise et le secteur de l’informatique. A l’issue de ce stage, CGI m’a proposé de faire mon M2 en alternance… Il a fallu que je persuade les enseignants et l’université, j’ai été la première à faire ce choix dans un master qui n’était pas vraiment tourné vers l’entreprise…
Vous avez abandonné l’idée de devenir enseignante ?
Je me suis posée beaucoup de questions pendant le M2. D’un côté, je m’épanouissais chez CGI, je découvrais l’informatique, le travail en équipe, la diversité des missions proposées… Et de l’autre, j’avais du mal à faire le deuil de l’enseignement… J’ai pris le temps de réaliser un stage dans un collège pour sécuriser mon choix, j’ai adoré le contact avec les jeunes, la relation avec les autres enseignants… Mais en septembre 2023, lorsque CGI – un groupe canadien de 90 000 personnes dans le monde – m’a proposé de poursuivre en CDI à Pau, je me suis dit que l’enseignement ce serait pour plus tard. Rien n’est perdu, je pense que l’on peut faire plusieurs métiers au cours de sa vie professionnelle ! A défaut d’enseigner, je suis aujourd’hui référente Entreprise-Écoles pour CGI localement, ce qui me permet de garder le lien avec l’univers de la formation initiale et de partager mon expérience. Cette année, je recrute deux nouveaux alternants pour CGI.
Votre métier est-il en lien avec votre formation ?
Pas à 100 %, la plupart de mes collègues sont ingénieurs en informatique. Par contre, j’ai très vite constaté que ma formation en mathématiques à l’UPPA m’avait appris à apprendre et à travailler en autonomie. Et que la double compétences mathématiques-informatique me permettait d’aborder les problématiques clients de façon différente. Du coup je suis rapidement montée en compétences. Aujourd’hui, je travaille toujours sur la suite logicielle PI System. Je fais partie d’une équipe d’une dizaine de personnes basées à Pau spécialisées dans la gestion des données industrielles pour des clients partout en France (énergie, manufacturing…).
Quels souvenirs gardez-vous de ces années passées sur le campus de l’UPPA ?
J’ai passé de très belles années sur ce campus, que ce soit en cours, à la BU, au club de judo… Le campus de Pau est très agréable, c’est une université de proximité, facile d’accès, avec beaucoup d’espaces verts… On s’y sent bien.
Deux ou trois mots que vous associez spontanément à l’UPPA ?
Proximité – Spécialisation - Flexibilité
Un conseil aux étudiant·es de l’UPPA en début de cursus ?
En premier lieu, je leur dirais que l’UPPA est un très bon choix pour étudier dans un environnement à taille humaine avec un bon encadrement et des débouchés très divers. Ensuite, je leur conseillerais d’envisager l’alternance. Je ne regrette pas ce choix qui m’a donné confiance en moi et a facilité mon intégration professionnelle. C’est un vrai tremplin !
Propos recueillis par Florence Elman
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