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Antoine Cousseau, chargé de mission mobilisation des athlètes au Comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques

Portraits

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27/05/2024

Après un DUT Techniques de Commercialisation et une licence Économie Gestion à l’UPPA, Antoine Cousseau a complété son cursus par un master Marketing du Sport, à l’Université de Montpellier. Un parcours professionnalisant qui lui ouvre les portes de l’événementiel sportif. 

 

Comment avez-vous fait vos choix de parcours ? 

En terminale, comme beaucoup de lycéens, je ne savais pas trop vers quelle filière me diriger. N’étant pas fixé sur un secteur d’activités ou un métier en particulier, j’ai sélectionné des parcours généralistes, de manière à avoir un maximum de choix possibles deux ou trois ans plus tard. Finalement, j’ai postulé à plusieurs DUT Techniques de Commercialisation en France et j’ai été admis à l’UPPA, sur le campus de Bayonne. Ces deux premières années m’ont permis d’avancer, de comprendre que j’étais plus attiré par le marketing que par le commercial. Les stages – le premier à Los Angeles dans une association qui accompagnait des enfants en situation d’exclusion via le sport, le second dans une entreprise biarrote qui se développait à l’international sur le marché du surf – et mon projet de fin d’études dédié à la préparation de la Coupe de France universitaire de surf, ont été déterminants dans la suite de mon orientation. Le sport devenait une évidence… D’où le choix ensuite de la licence Economie Gestion, toujours sur le campus de Bayonne, pour monter en compétences dans les domaines relations internationales, gestion de projets et marketing. Puis le master Marketing du Sport à Montpellier, dont le M2 en projet tutoré. J’avais monté une autoentreprise pour accompagner la communication de marques de surf implantées au Pays Basque. 

 

Quels souvenirs avez-vous du campus de Bayonne ? 

Bien placé, proche du Petit Bayonne, des cafés, des commerces… Et les plages à proximité pour continuer à faire du surf, un sport que je pratique depuis toujours. Mais aussi une ambiance de travail motivante avec des enseignants proches des étudiants, très disponibles. 

 

Que faites-vous une fois votre master en poche ? 

En 2019, en fin de master, j’ai fait un stage de six mois au Comité Départemental Olympique et Sportif des Landes au sein de l’équipe qui commençait à préparer la candidature pour l’accueil des équipes de surf olympique. À l’issue de ce stage, j’ai été recruté en CDD et j’ai continué à travailler sur l’organisation des épreuves olympiques, sur l’image surf des Landes, sur le développement de la pratique… Malheureusement, les Landes n’ont pas été retenues et le COVID est passé par là. Du coup, j’ai décidé de ne pas continuer l’aventure et je suis parti naviguer trois mois sur un voilier dans les Caraïbes.

À mon retour, j’ai cherché du travail. J’avais trois mots clés : Jeux Olympiques, marketing, sport… Pendant six mois, j’ai travaillé au sein du programme Génération 2024 (programme Éducation de Paris 2024) de l’Académie de Paris. Ce qui m’a permis d’élargir mon réseau. Et, en mai 2022, j’ai rejoint le Comité d'Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques (COJOP) de Paris 2024 à Saint-Denis (93) en tant que chargé de mission mobilisation des athlètes. Une expérience unique, très motivante, parfois stressante ! Mon job consiste à faire venir les athlètes sur les temps forts des JO – cérémonie d’ouverture, relais de la flamme, temps de célébration… - et organiser toute la logistique autour de leur présence. Ensuite, il faudra rebondir… Je pense voyager quelques mois et trouver un job à l’étranger, toujours dans l’événementiel sportif. 


Quels mots associez-vous spontanément à l’UPPA ? 

Pédagogie – Inclusion dans la relation professeurs/étudiants– Qualité de vie étudiante.  

 

Que diriez-vous à un·e jeune en début de cursus à l’UPPA ?

Beaucoup de jeunes ont envie de travailler dans le sport. Je leur dirais qu’il n’y a pas de filière prédestinée. Au COJO, il y a des comptables, des architectes, des commerciaux, des marketeurs, des chefs de projet… Ce qui compte pour les recruteurs, c’est la cohérence du parcours, les compétences et les expériences acquises dans le sport. Les stages et les travaux de groupe sont un véritable atout pour le CV. Je m’en suis aperçu a posteriori. Je ne remercierai jamais assez l’UPPA de m’avoir donné l’opportunité de travailler sur l’organisation de la Coupe de France universitaire de surf. Sans cette expérience, je ne serai peut-être pas au COJO. 

  

En savoir plus ? 

DUT Techniques de Commercialisation
    IAE Pau-Bayonne


Propos recueillis par Florence Elman.


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