Retour aux actualités
Article suivant
Article précédent

Jean-Christophe Coulom, responsable de l’urbanisme, Communauté de communes Val’Aïgo (31)

Portraits

-

01/10/2024

Après un Bac Techno au lycée agricole d’Ondes en Haute-Garonne, et un BTS à Masseube dans le Gers Jean-Christophe Coulom intègre le DEUG Sciences humaines mention Géographie de l’UPPA. Et déroule un parcours universitaire sans faute jusqu’à un doctorat en géographie obtenu en 2014. 

 

Comment est née cette envie d’étudier la géographie à l’UPPA ? 

Après le bac, comme beaucoup de jeunes, je ne savais pas trop quoi faire. J’aimais les grands espaces, la vie à l’extérieur, le monde rural, l’aménagement du territoire… Du coup, j’ai opté pour un BTSA Gestion et protection de la nature à l’Institut des techniciens de Saint-Christophe de Masseube dans le Gers. J’en suis sorti à 19 ans avec un premier niveau de compétence en aménagement de l’espace rural et des espaces naturels. Et surtout l’envie d’aller plus loin ! J’avais deux possibilités, soit m’orienter vers les Sciences du vivant à l’université de Toulouse, soit intégrer l’UPPA en géographie. C’est l’option deux qui l’a emporté, la filière m’intéressait et l’UPPA présentait l’énorme atout d’être une université à taille humaine. C’était un peu « la ville à la campagne »… Pau est plus grande que ma ville d’origine, Montauban, mais plus petite que Toulouse.   

 

Vous intégrez l’UPPA en DEUG et vous en sortez docteur en géographie. Est-ce que vous aviez anticipé ce parcours ? 

Pas du tout ! Mais j’aimais bien les études, et j’ai trouvé à l’université ce qui m’avait manqué jusque-là : le questionnement permanent, la réflexion sur des sujets d’intérêt général, une approche qui permet peu à peu d’affiner ses domaines d’intérêt, des enseignants qui poussent les étudiants vers l’analyse et leur donne des clés pour comprendre le monde qui mes entoure… Je me suis rapidement passionné pour le modèle territorial, la construction de l’espace par le politique. Je n’avais aucun métier en tête, juste l’envie de creuser le rapport de l’homme à son territoire. Lorsque je suis arrivé en master, j’avais déjà réfléchi à un sujet de recherche. Pendant deux ans, j’ai travaillé sur « La dynamique intercommunale du Sud Tarn-Garonne ». Une réflexion qui m’a amené à envisager un doctorat, poussé par des enseignants tels que Frédéric Tesson, et Olivier Bessy qui a été mon directeur de thèse. Hébergé par la Communauté d’agglomération Pau-Pyrénées dans le cadre d’une thèse CIFRE (Convention Industrielle de Formation par la Recherche) pendant quatre ans, j’ai travaillé sur « La dynamique structurante des sports de nature : le cas palois ». 

 

A l’issue de cette thèse, comment vous-êtes vous intégré dans la vie professionnelle ? 

La recherche est un univers assez protecteur, mais les places sont rares. Aussi, j’ai fait le choix de ne pas poursuivre dans ce domaine et de me valoriser sur le marché du travail. Se lever le matin en s’interrogeant sur ce qu’on peut vendre n’est jamais simple. J’ai commencé par donner des cours dans un lycée puis j’ai regardé du côté des collectivités territoriales, un univers qui me correspondait mieux. J’ai pu valoriser une thèse appliquée, la capacité à gérer des projets de A jusqu’à Z, des compétences techniques… J’ai remarqué que le statut de « docteur » faisait souvent peur aux employeurs, qu’il fallait les rassurer. Et puis en analysant les offres, j’ai constaté qu’il y avait une micro niche dans le domaine de l’urbanisme qui pouvait être porteuse. A cette époque l’instruction du droit des sols (déclarations préalables, permis de construire…) passait de l’Etat aux communes. Je me suis formé et j’ai postulé. A partir de là tout a été plus facile. J’ai été recruté en tant qu’urbaniste par la Communauté de Commune du Terroir Grisolles-Villebrumier en 2015, puis j’ai rejoint, deux ans plus tard, la ville de Saint-Sulpice-La-Pointe en tant que responsable de l’urbanisme et des affaires foncières. Depuis 2021, je suis responsable de l’urbanisme pour la Communauté Val’Aïgo. J’ai à mon tour formé des agents et fait quelquefois figure de référence dans le domaine au sein de mon réseau d’acteurs.

 

Quels mots associez-vous spontanément à l’UPPA ? 

Agréable – Humaine – Professionnelle 

 

Quel conseil donneriez-vous à un·e jeune en début de cursus à l’UPPA ?

Je lui dirais de ne pas hésiter. L’UPPA est une fac où tout le monde a les pieds sur terre. Le niveau est excellent, les enseignants sont accessibles et soucieux de l’avenir des étudiants. Je le dis franchement, c’est l’UPPA qui a fait de moi l’homme que je suis aujourd’hui. Toutes les conditions sont réunies sur le campus de Pau pour réfléchir, se construire, trouver sa voie. 

 

En savoir plus ? 

Licence Géographie et Aménagement 

Master Mention Géographie, aménagement, environnement et développement

Propos recueillis par Florence Elman.

J'aime
522 vues Visites
Partager sur

Commentaires0

Vous n'avez pas les droits pour lire ou ajouter un commentaire.

Articles suggérés

Portraits

Charlie Nezondet, ingénieur de recherche hospitalier au Centre Hospitalier de la Côte Basque et ATER pour la composante filière STAPS APAS de l’UPPA (Anglet)

photo de profil d'un membre

FABIEN LASCARAY

25 octobre

Portraits

Cyrielle Mothes et Enola Fillaudeau, fondatrices de Woemen

photo de profil d'un membre

FABIEN LASCARAY

09 octobre

Portraits

Charline Dos Reis Barreira, diplômée du Master 2 en Droit pénal européen et international

photo de profil d'un membre

FABIEN LASCARAY

17 septembre

1